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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 09:00

 

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Ami marin


Êtes vous sûr de pouvoir le sortir de là ?

 

C'est beaucoup plus difficile qu'on le pense généralement.

 

Accidents relatés par le journal Ouest-France

 

Si vous doutez de vos capacités dans ce domaine, ce blog est fait pour vous.

 

Pour une dépense minime, quelques séances de bricolage facile et un savoir-faire rapidement acquis, vous saurez mieux maitriser un incident avant qu’il ne tourne au drame.

  Articles parus dans le journal Ouest-France


 

Avertissement :

Les chutes à la mer sont heureusement assez rares dans la multitude des sorties en mer.

Il semble donc approprié de recommander des équipements d'un coût et d'un encombrement minimes.

Les dispositifs décrits ci-dessous ont été conçus avec une grande économie de moyens au risque de paraître un peu légers voire simplistes.

 


 

Voici un mini équipement qui facilite considérablement le passage d'un cordage sous les bras d'un homme à la mer.

 

 

Cet équipement est composé d'un cordage enfilé sur un tuyau de plastique pour former un triangle à base arrondie selon le schéma ci-dessus.

Il est mis en place à l'aide d'une gaffe (canne à pêche en bambou ou en fibres de carbone dont on a oté les parties trop souples).

La gaffe du bord peut également convenir bien qu'elle soit souvent un peu courte. Plus la gaffe est longue, plus elle permet d'atteindre le naufragé à distance du bateau, réduisant ainsi les manoeuvres à effectuer.

 

Cliquer sur le petit triangle blanc en bas à gauche pour démarrer la vidéo.

Après le démarrage, un rectangle à droite permet de passer en mode "plein écran".

 


Utilisation :

Passer le cordage côté libre (opposé à la gaffe) sous un bras, mollir le cordage de ce côté pour pouvoir contourner la tête puis la main de l'autre côté pour atteindre l'aisselle. Retirer la gaffe et reprendre le cordage de chaque côté pour entreprendre la manoeuvre de remontée. En équipage réduit, il est souhaitable de disposer (comme sur la vidéo) d'un système de bloquage des cordages pour maintenir le naufragé pendant la mise en oeuvre du moyen de levage.

 

 

Tab.jpg

 

Cet équipement peut convenir dans la plupart des cas  (emploi à la main, liaison avec un palan ou une drisse renvoyée sur un winch) et devrait offrir à une majorité de plaisanciers, une plus grande sécurité pour un coût et un encombrement minimes.

 

Illustration d'Antoine Lamazou

extraite de l'ouvrage d'Eric Tabarly :

Guide Pratique de Manoeuvre (1978)

 

Si le naufragé est dans l'incapacité de participer, la mise en place de l'équipement ne pose pas de problème, même dans une mer agitée.

 


 

 

001

 

Cette version est complétée par des cabillots/poignées qui permettent à deux équipiers d'exercer pleinement leurs forces pour remonter un adulte à la seule force des bras.

 

Cliquer sur le petit triangle blanc pour démarrer (simple clic)


 


 

Ces vidéos durent moins d'une minute. Si on y ajoute le temps nécessaire à la préparation de l'équipement, le naufragé est à bord moins de 2 minutes après avoir été rejoint. 

 



 

 

 


 

 

L'équipement est prolongé par un cordage de sécurité (rouge) qui peut être fixé au bateau et qui permet de s'adapter à la longueur de la gaffe.
Ce cordage peut également servir à réaliser un amarrage provisoire pour mettre le naufragé en attente de la mise en place de matériels nécessaires à sa remontée.



 

 - Mini équipement pour la mise en place d'un support pour le bas du corps

 

En complément de l’équipement ci-dessus saisissant le naufragé sous les bras, la photo ci-dessous montre un dispositif pour le bas du corps.

 

pincemi 003

Voici une barre rigide destinée à être mise en place à l'aide de la gaffe.

 

Elle est retenue par une sangle prolongée par un  cordage en double qui peut être garni de poignées cabillots.

 

Elle est  positionnée parallement aux jambes du naufragé et dirigée vers son entrejambe.

 

 

 

 

Un quart de tour de la gaffe permet d'utiliser cette barre :

 

-comme siège, en position proche de la verticale

 

- comme support au niveau des genoux pour une position plus horizontale selon 

schéma ci-dessous.

RNLI10 copie 

 

 

Cette position évite de mettre tout le poids sur l'équipement "haut du corps" et de trop forcer sur les bras. Elle peut être adoptée lors de l'utilisation d'un moyen de levage puissant par la réunion des deux équipements et leur réglage respectif par la reprise du cordage d'un côté puis de l'autre et sa fixation. Elle permet de maintenir le naufragé en position horizontale plus favorable à la survie en cas d'hypothermie sévère.

 

Dans le cas contraire, cet équipement complémentaire permet :

 

- de répartir le poids à relever sur deux supports,

- de diviser ce poids pour réduire les efforts requis,

- de rendre la remontée plus confortable (surtout si le naufragé est mis en position d'attente pour organiser le levage ou attendre une aide extérieure).

 

Pincemi 001Si vous disposez de trois poulies semblables à celles ci-contre, vous pouvez répartir le poids du naufragé en y passant les trois cordages qui le supportent.

Si ces cordages sont en double, l'effort à développer alternativement sur chacun des cordages sera très réduit.

La poulie de droite est un clamcleat de trapèze à poulie utilisé sur les dériveurs et catamarans.

 

Par contre, le coût n'est pas négligeable, aussi il est proposé aux bricoleurs de réaliser des "bloqueurs" pour une dépense minime.

 

pincemi 002bLa photo ci-contre représente l'un de ces bloqueurs avec lequel le cordage peut être repris en 2 lorsqu'il est soutenu en 1 à l'aide d'une poignée mobile (voir ci-dessous).

 

La construction de ces bloqueurs est décrite dans un article accessible par :

 

                Construisez vos bloqueurs             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Poignée mobile permettant au sauveteur d’exercer toute la puissance dont il dispose

 

007-copie-2

Réalisée à partir d'un  coinceur, cette poignée mobile permet d'exercer une traction plus importante que lors de la prise en main du cordage seul. Ceci présente de l'intérêt lors de l'emploi d'un palan à faible démultiplication. Lorsque le poids du naufragé a été réparti sur trois cordages équipés de bloqueurs comme indiqué ci-dessus, une seule poignée permet de reprendre alternativement du cordage et de remonter le naufragé sans effort important particulièrement si les trois cordages sont en double.

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 002-copie-3
Voici la face cachée de cette poignée (contre la main lors de l'utilisation).
Les blocs de bois rond de part et d'autre du coinceur évitent que les bords de celui-ci blessent la main sous la pression générée par la traction.



 

  Remontée sur un bateau sans mât ni superstructures 

 

  -  Emploi d'un aviron comme mât de charge

Généralement disponible à bord, un aviron peut supporter un palan classique.

 



Placé sur une embase et muni d'une coiffe en sangle sur laquelle sont fixées :
- deux  étais (un vers l'avant et un vers l'arrière),
- une retenue frappée sur l'autre bord
- un palan (à 6 brins sur la photo)

Ce dispositif s'est avéré très efficace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

  La "coiffe" permet d'éviter les torsions en réunissant les efforts à la même hauteur.

 

Le cordage rouge et blanc constituant les étais est auto-tendu par la retenue vers l'autre bord (cordage bleu fixé avec une manille "os de chien").

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En partie basse du palan est fixée un cordage d'environ 30 cm portant un mousqueton à chaque extrémité. Ces mousquetons servent à relier le palan au plus court sur l'équipement placé sous les bras.

On peut aussi utiliser un cordage comportant deux boucles (noeuds de chaise par exemple), dans chacune desquelles on passe une poignée-cabillot.

 

 

Cette photo montre l'embase qui maintient l'extrémité basse de l'aviron (une planche comportant trois trous assujettie entre deux chandeliers).

 

 

 

 


 

- Utilisation d'un espar léger comme mât de charge

 

La canne en fibre de carbone utilisée dans un premier temps pour la mise en place de l'équipement peut être mise en oeuvre comme mât de charge à condition :


      -        d'éviter les contraintes pouvant entrainer la rupture

-        d'augmenter sa résistance

-        d'éviter les surcharges inutiles


          Optimiser l'utilisation de la canne en fibre de carbone     

 

pincemi 009

 

Voici un mât de charge prêt à recevoir un palan classique ou

tout autre moyen de traction (à définir)

 

 


 

pincemi 010 copie


 



 

 

 

 

 

 

 




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