Cet article, en 6 parties, est rédigé sans être mis en ligne pour consultation par les internautes habituels.
Il est mis à jour fréquemment pour apporter des améliorations ou compléments avec le souci de rechercher les solutions les moins coûteuses.
Afin de ne pas trop alourdir cet article, des paragraphes publiés depuis plusieurs semaines sont reportés en annexe. Ils sont accessibles en cliquant sur le mot "annexe" sur fond rouge présent à plusieurs endroits du présent article.
La documentation est également réportée dans un article distinct. Lien ci-dessous
1 - Quelques moyens d'optimiser l'efficacité des équipements nécessaires à un homme seul pour remonter un équipier. voir ANNEXE
2 - Accès à des articles anciens supprimés du blog de base.
3 - Accès à des sites et des textes apportant des informations utiles sur le thème "Homme à la mer".
Complément de Documentation :(nouveau complément)
Test de l'IMP :
Un test mené par l'IMP implique 500 marins pêcheurs dans plusieurs ports
Le blog de Caudan Loïc sur SHIPIBO VOYAGE :
La récupération est l'un des moments les plus délicats de la manoeuvre de sauvetage. Ici, on a laissé dériver le bateau afin de récupérer l'homme à la mer par l'arrière.
La remontée à bord n'est pas aussi aisée qu'il y parait à cause du poids de l'homme mouillé. La remontée est facilitée lorsque le tableau arrière est ouvert ou équipé d'une jupe.
Manuel "Sécurité"
Voiles et Voiliers 2002.
Par gros temps, cette manoeuvre doit être entreprise avec précautientrainer des coups de raquette dang
En 4 - sont décrits des accessoires dont la plupart ne comportent aucune pièce d'accastillage dont le coût pourrait compromettre une large diffusion.
Voir ci-dessous et en ANNEXE
5 - Différents scénarios de remontée
6 - Développements prévus ou souhaités
4 - Accessoires
Réunion de deux accessoires pour une montée progressive
En utilisant deux dispositifs, un sauveteur peut réaliser une remontée en souquant à l'aide de la poignée coulissante d'une main puis en reprenant le cordage de l'autre main après le bloqueur suspendu.
Une fois le cordage repris, il peut relâcher son effort pour reprendre une nouvelle longueur sur le même ensemble ou sur un autre si le poids du naufragé est réparti sur deux ou plusieurs cordages.
Une comparaison des différents accessoires a été menée pour déterminer quels couples de bloqueurs/poignées sont les plus efficaces et ceux qui ne marchent pas.
Cette poignée présente plusieurs avantages
- elle croche bien dans un cordage sous tension
- elle peut être mise en place et retirée à tout moment (et passer d'un cordage à l'autre)
Elle doit être tenue coinceur contre la paume (photo du haut) car lorsqu'elle est tenue comme sur la photo du bas elle tend à basculer et à relâcher le cordage.
Les deux blocs ronds sont ajoutés pour éviter que bords du coinceur blessent la paume sous une charge importante.
Nouvelle version de ce bloqueur :
Dans cette version, le bout de cordage servant à suspendre met le bloqueur en position horizontale. Ainsi, la partie du cordage qui supporte le poids se dirige vers le bas et la partie à reprendre sort sur le côté. Les éléments du haut sont taillés en biais pour favoriser le maintien de la partie mobile.
Détails pour la fabrication de ce Bloqueur
Si l'on met en place les deux équipements comme ci-contre soutenus par trois cordages en double équipés chacun d'un bloqueur selon schéma à droite, la répartition du poids permet, par reprises successives à l'aide de la poignée mobile, de remonter le naufragé sans effort important.
SUPPORT DE TAQUETS
Voici un dispositif à suspendre sur une rambarde ou une filière qui permet de maintenir les cordages qui retiennent le naufragé pendant que l'on organise la suite des opérations.
Fournitures : 1 plaque de contreplaqué 15 mm de 10 x 7 cm, tourillons de bois de 8 mm ou 4 vis de 50 ou 60 mm , 60 cm de cordage de 5 ou 6 mm.
Remarquer les encoches en partie haute qui permettent de maintenir les cordages avant de les tourner sur les taquets.
Ces encoches permettent à elles seules de maintenir des cordages portant une poignée cabillot ou un simple noeud (cordage rouge).
5 - Différents scénarios en fonction des situations
Le problème posé par la remontée à bord d'un homme à la mer varie considérablement avec le type de bateau, l'équipage, les conditions de temps, etc.
Afin de mieux illustrer les actions à entreprendre, plusieurs scénarios sont détaillés ci-après.
Remontée dans de bonnes conditions
Scénario n° 1
Equipage comprenant au moins deux équipiers en bonne forme, rambarde ou filière ouvrante
(voir la vidéo au début du blog de base).
Matériel nécessaire : 1 gaffe ou une canne à pêche de 2.5/3 m, un dispositif pour le haut du
corps muni de cabillots/poignées.
Scénario n° 2
Equipage réduit ou en mauvaise condition disposant d'une drisse de spi et d'un winch
Matériel nécessaire :
Un équipement pour le bas du corps avec ou sans cabillots poignées, une gaffe ou mieux une canne à pêche de 2.5/3 m, un support de taquets.
(Voir le blog de base)
L'utilisation d'une drisse autre que celle du spi doit s'accompagner de précautions : pour éviter qu'elle sorte du réa et se bloque en tête de mât, il ne faut pas la manoeuvrer lorsque sa partie basse est déportée vers l'extérieur du bateaau. Par contre, elle peut servir de support pour un palan ou d'autres dispositifs lorsqu'elle est maintenue immobile.
Rédaction en cours.
Remontée dans des conditions défavorables
Scénario n° 3
Un seul sauveteur disposant d'un espar robuste
Matériel nécessaire :
Un espar (aviron ou autre), une embase, un bloc de tête avec ses trois cordages, un palan, un dispositif pour le haut du corps et éventuellement, un dispositif pour le bas du corps, une gaffe ou mieux, une canne à pêche de 2.5/3 m, deux supports de taquets.
(Les opérations éventuelles sont mentionnées en caractères
verts).
1 - Mettre en place les supports de taquets.
2 - Mettre en place l'équipement pour le haut du corps.
3 - Fixer provisoirement son cordage sur un support de taquets.
4 - Mettre en place l'équipement pour le bas du corps.
5 - Fixer provisoirement son cordage sur un support de taquets.
6 - Mettre en place l'aviron-mât de charge (2 étais + 1 retenue).
7 - Fixer le palan en haut du mât et incliner le mât vers la mer.
8 - Relier les équipements retenant le naufragé au palan.
9 - Reprendre le cordage du palan pour obtenir une légère tension.
10 - Reprendre le cordage de l'équipement bas du corps pour amener le naufragé en position proche de
l'horizontale.
11 - Rapprocher le mât de la verticale.
12 - Manoeuvrer le palan pour remonter le naufragé
Scénario n° 4
Un seul sauveteur, pas de point d'accrochage, pas d'espar disponible, présence d'une rambarde inamovible.
(Une rambarde ou une filière constitue à la fois un obstacle et un support)
Matériel nécessaire :
Une canne en fibre de carbone, un dispositif pour le haut du corps transformable en
pseudo-palan, un dispositif pour le bas du corps, une embase, un bloc de tête avec ses trois cordages, deux supports de taquets doubles, une poignée mobile.
1 - mise en place de deux supports de taquets, (voir description ci-dessus)
2 - pré-positionnement de l'embase, du bloc de tête et de ses cordages,
3 - mise en place l'équipement "haut du corps" et blocage de ses cordages,
4 - mise en place de l'équipement "bas du corps" et blocage de ses cordages,
5 - repli de la canne et mise en place comme moyen de levage,
6 - liaison des équipements/moyen de levage (transformation en pseudo palan) :
a) positionnement du centre du cordage dans son logement,
b) positionnement des extrémité des cordages dans les systèmes de blocage.
7 - reprise progressive des cordages par paliers à l'aide de la poignée mobile.
6 - DEVELOPPEMENTS PREVUS OU SOUHAITES
A développer :
- Description détaillée de la construction (fournitures nécessaires - mise en oeuvre)
Dans le cas où des équipements seraient cités dans un magazine, un site Internet pourrait développer dans le détail la façon de les construire sans alourdir l'article publié.
Voir l'efficacité des "Trévires"
Dans les pays anglo saxons, des équipements sont diffusés sous la dénomination "parbuckle" (trévire en français).
La SEA SCOOPA dont les caractéristiques sont détaillées ici (voir les deux liens ci-dessus) est un développement sophistiqué du
parbuckle.
La photo ci-contre repésente une "parbuckle/ladder" (trévire/échelle)
Il serait intéressant de voir quelle est leur efficacité réelle.
Jusqu'à présent, les commentaires trouvés ne sont pas très favorables; notament la fonction échelle : lorsque l'on pose le pied sur le premier échelon, le filet se tend sous le poids et se plaque contre la coque. Il est ensuite difficile d'introduire l'autre pied !!!
Recherche d'une solution inspirée des trévires
Les trévires ou parbuckles offrent une démultiplication de 2/1 qui peut être insuffisante pour un équipier seul et peu musclé.
Comme nous disposons d'ensembles poignée coulissante/bloqueur d'un coût minime, on peut envisager d'équiper chacun des 4 cordages d'un de ces ensembles et de relever dans un premier temps les deux cordages tenant le bas du filet en y insérant le naufragé.
Lorsque celui-ci est dans le "hamac", il est hissé par reprises partielles et successives des 4 cordages.
Les cordages reliés au bas du filet sont écartés pour faciliter la mise en place. Ils peuvent être recentrés pour la remontée.
Fournitures nécessaires :
- filet de 1.6 m sur 1.2 m minimum - (Deux longueurs de 1.6 m de filet de filière de 0.60 m de large réunies par un laçage
peuvent convenir). Les gens proches de l'industrie de la pêche trouveront sans doute d'autres solutions.
- deux plombs de pêche de 0.5 kg à titre de lest
- quatre bloqueurs
- environ 18 mètres de cordage 4 à 6 mm de diamètre
- une poignée mobile
Développements souhaités :
Les lecteurs de cet article
peuvent alimenter cette liste de développements souhaités en cliquant ci-dessous dans "écrire un commentaire".